Recueillement et préoccupations 

Affirmation

Du bonheur

Chaque mot doit avoir une valeur. Tout ce que nous, les hommes, avons dit doit être utilisé.

Il n'y aurait rien de juste dans la maladie d'un homme. Celui qui veut le guérir doit avoir confiance en sa propre force. Celui qui veut lui permettre de guérir doit parcourir ce chemin avec lui. 



Idée

Interprétation de l'intérieur et exégèse des pensées

Répondre à l'indépendance d'une personne a signifié l'accepter. 

Le recueillement et la réflexion sur les événements de la vie doivent équiper l'esprit de l'homme. Cela doit lui permettre de comprendre ce qui le constitue. Sa sensibilité acquiert ainsi le poids d'un indicateur pour un effet des choses. Cet état de fait est si important pour l'auteur Schneider qu'il essaie de construire sa propre vie sur cette base.

Un état d'esprit débarrassé de choses trop éloignées doit renforcer l'homme dans ses possibilités de décision. C'est pourquoi l'homme s'enferme parfois en lui-même afin de se retrouver. Il se recentre alors sur quelque chose qui ne serait pas contaminé par des motivations erronées ou même perverses. Certaines choses lui reviennent enfin, ce qui est bon pour lui. Ainsi, il pourra bientôt exister à nouveau d'une manière bénigne, car en vérité, il n'a été ni faux ni perverti. Chaque être humain a le droit de prendre soin de lui et d'avoir confiance en lui. 



Mise en forme de la langue

Vivre comme un acte de participation

Au début, il y avait la parole. Puis elle est passée. Nous ne pourrions pas nous en souvenir autrement qu'ainsi. Nous n'aurions pas connu la parole d'alors, et nous n'en aurions pas été les auteurs. Tout ce qui est en nous se fonde cependant sur ce qui est déjà apparu. Tout ce qui existe est apparu de lui-même comme ce qu'il est encore aujourd'hui. C'est ce qui l'a incarné. 

Comme tout chez nous repose sur quelque chose qui a déjà été créé, nous ne pouvons guère le rejeter sans porter préjudice à nos biens. Nous prenons donc tout pour acquis et nous nous consolons mutuellement avec ce que nous avons pour nous. C'est le bien qui reste. Sa valeur ne serait pas insignifiante. 

Une signification des choses doit nous être familière. Nous lui accordons, en tant que fait, une grande importance pour notre bonheur dans la vie. Nous pouvons bientôt entendre ce qu'elle a représenté pour nous. Nous en subissons les conséquences et, en tant qu'image intérieure, elle se présente à nous d'une manière réfléchie. Sa particularité doit être la clé de la compréhension de cette structure qui, au fond, a tout constitué. Nous nous rendrons vite compte de certaines choses. Nous avons toujours reconnu ces choses, même si nous ne nous sommes pas toujours sentis en sécurité. Nous aimons bien en voir un peu et découvrir en temps réel les choses qu'ils nous ont fait connaître.

Une fois que nous aurons deviné ce qui s'est passé, nous pourrons certainement en entendre les effets dans les plus brefs délais. Le jeu des événements suit des lois fixes et est prédéterminé. C'est ce que nous supposons. Cela laisse supposer que beaucoup de choses se sont déjà passées dans le passé. Nous ne connaissons cependant que des bribes des événements des temps passés, mais nous savons que les mêmes lois s'appliquaient aux mêmes choses à l'époque et aujourd'hui. Les observations de la nature ne changeraient donc pas arbitrairement. Les connaissances à son sujet subsistent ou n'ont pas existé. Nous profitons donc maintenant de l'occasion pour examiner les domaines que nous connaissons et créer ainsi une base pour notre propre capacité de représentation en tant qu'être humain. Cela a toujours rendu la paix possible pour nous. 

La connaissance de l'ordre véritable, une fois obtenue, a toujours été cohérente. C'est pourquoi nous, les hommes, croyons en une, voire en la vérité. Elle a servi une nature, elle a été produite par une nature. Tout a été identique et le sera encore à l'avenir. Ainsi, tout a une valeur unique et pourtant tout est issu de la même source. 

Nous avons fait naître certaines croyances en nous-mêmes. Nous nous sommes regardés et nous nous sommes familiarisés avec ce que cela signifie pour nous. Ce faisant, nous revenons à nous et à notre environnement. Nous avons ainsi déjà réussi beaucoup de choses, car nous avons reconnu quelque chose de vrai. Même si notre existence a pu paraître temporairement incompréhensible aux yeux des autres, nous nous sommes accrochés à nos biens. Nous avons su les défendre en cas de besoin. Nous avons ainsi maintenu l'ordre. Préserver les bases de notre propre existence a été une nécessité. 

D'autres personnes n'ont pas non plus trouvé d'autre voie que celle-ci. Tout doit continuer chez nous, tel qu'il est déjà apparu. C'est ainsi que tout est né, c'est pourquoi il peut en être ainsi. 

La nature continue d'exister. Tout et rien y ont été unis. L'essence du monde fait l'expérience de ce qui est donné en s'y reflétant. Nous y avons aussi notre part. Chaque pensée est une nouvelle impulsion. Chaque action renouvelée résulte d'une autre idée de nous-mêmes. 

Les pensées et les idées étaient comme de vieux amis pour nous. Nous les avons tous bien connus. Les retrouvailles avec des amis nous les rendent à nouveau proches. Nous profitons du fait que nous les avons bien connus. Nous pouvons nous impliquer auprès d'eux, nous pouvons mieux nous affirmer avec leur aide. L'essence de l'amitié résulte du chemin parcouru ensemble. Nous agissons de même avec notre source de vie. Nos pensées et nos idées doivent trouver un bon écho chez nous, mais aussi être ménagées et protégées par nous. Soyons courageux s'il s'est agi de gérer nos propres biens. 

Nous avons reconnu notre essence, telle qu'elle est intériorisée chez nous. Nous comprenons ce que cela signifie pour nous.  

Le fait que nous n'ayons pas bénéficié partout de la reconnaissance de notre personne tout au long de notre vie ne devrait pas nous broyer. Même si nous avons vécu cela, nous continuerons à exister. Même si l'on nous a poussés comme une balle et que l'on a ri lorsque nous nous sommes fait remarquer, cela n'a rien changé à notre situation. 

Nous avons laissé les événements de notre existence en suspens et nous nous sommes contentés de regarder ce qui était là. Ce qui nous a fait du bien nous a réjouis à juste titre. Nous nous en tenons à cela, c'est ce que nous faisons. 


 

Pensée

Intégration des événements

La croyance des hommes en la bonté doit être incomplète si l'on n'a pas reconnu que l'on peut nommer à juste titre ce qui a déjà été bon jusqu'à présent. L'homme se forme en conservant la cohérence de ses pensées et de ses idées. C'est là que le sien est préservé.



Impulsion

Valeurs empiriques

Pour pouvoir pratiquer suffisamment bien le yoga en tant qu'Européen, il faudrait déjà avoir appris certaines choses sur soi-même et les avoir réalisées. Il ne serait pas arbitraire de savoir tout ce que l'on doit déjà connaître de soi-même pour réussir sur un tel chemin. Mais c'est à chaque adepte de déterminer ce qu'il en est exactement. Personne ne le lui soufflera. Personne ne fait l'effort nécessaire aussi bien que soi-même. Celui qui ne veut pas reconnaître les conséquences de ses actes n'aura rien. Il en sera ainsi dès le départ s'il n'est pas prêt à respecter certaines règles.

Parmi ces règles, on peut aussi compter les règles de comportement. Il existe des règles qui s'imposent à nous, les êtres humains. Il sera nécessaire de les découvrir. Nous avons expliqué quelque chose à ce sujet. Une fois que nous nous serons habitués à la structure du haut et du bas, du tout et du rien, nous aurons peut-être bientôt la classe pour reconnaître le soleil et la lune. Les corps célestes ne joueraient pas seulement un rôle symbolique important dans l'existence. Ils influencent également notre réalité. 

Il faut être prêt à dépenser une bonne partie de sa force vitale pour être attentif et sincère face aux choses qui apparaissent et se produisent. Ce que l'on peut apprendre entre-temps sera vrai. Il ne faut pas accorder plus d'espace à certains aspects désagréables de son existence, mais pas moins non plus, que ce qui est nécessaire pour les clarifier et les purifier. Fidèle au principe selon lequel tout ce qui est donné est en réalité de nature bénigne, on le fait. 

Celui qui s'approche du yoga selon sa propre approche, en pratiquant quelque chose que d'autres lui ont peut-être montré ou démontré auparavant, peut vouloir intervenir immédiatement dans son état psychophysique et le déterminer. Afin de créer un certain équilibre de l'humeur ou d'équilibrer les forces en action, il sera peut-être tenté de le faire, mais cela ne mènera probablement à rien. On aimerait peut-être même obtenir une compensation pour ces types de charges de la vie quotidienne. Pendant l'heure particulière où l'on étudie les exercices, on fait à nouveau des efforts considérables et on ne se relâche pas. Mais comment réussir à se défaire de sa propre tension et à récupérer ? - Ce sera un paradoxe si l'on y parvient malgré tout. La bonté apparente de tels effets doit nous être révélée. Les succès temporaires ne durent pas.

Si un pratiquant parvient à se défaire de l'un de ses types de stress, ce que j'appelle ici le stress diffus, il est probable qu'il provoque un autre déséquilibre chez lui et qu'il en souffre à son tour. Une amélioration de son propre état ne pourra être obtenue que de manière très difficile. Les tourments seront sans fin, mais n'aboutiront à rien de bon. Il ne faut pas passer à côté de cela. Cette pensée est importante. 

Comment pourrait-on se régénérer en tant qu'être humain autrement qu'en accomplissant ses propres tâches et devoirs, ce qui est en fait nécessaire à l'existence ? - Mais cela n'aurait rien de populaire. Je ne pense pas que les Occidentaux soient capables de remettre en question leurs prétendues réussites et performances. Selon un schéma toujours similaire, l'Occidental reste orienté vers le résultat apparent et ne pourrait pourtant pas l'interpréter. Il désapprend ainsi à réfléchir et, à un certain moment, il a même un besoin urgent du soutien d'analystes pour ne pas devoir remettre en question ce qu'il a provoqué. Il ne connaît pas l'enchaînement causal des actions et ne sait pas non plus s'y intégrer de manière cohérente. Il risque donc de s'oublier encore et encore.



Fantastique

Une vision de rêve

L'élève du yoga, comme tout le monde, est convaincu de ses réalisations. Il a également vu son expérience plus dans la lumière que dans l'ombre. Mais le monde connaît aussi la nuit. Celui qui admire sans cesse la beauté des choses pendant le jour sera certainement confronté à quelques frayeurs pendant la nuit, car les deux vont de pair. La nature fait qu'un être humain aura les deux dans des proportions régulières. 

N'exagérons pas en essayant de créer un équilibre entre ces choses. L'équilibre n'a pas encore donné naissance à quelque chose de vivant. 

Nous pratiquons le recueillement et la méditation, peut-être en adoptant une posture temporaire du hatha yoga. Ce faisant, nous devons nous mettre dans un état qui peut temporairement avoir un effet bienfaisant et rafraîchissant sur l'esprit de l'homme. Nous souhaitons développer et installer en nous une certaine capacité de repos. Un état dans lequel on peut se régénérer en se reposant doit être juste pour l'homme. Mais cela n'a pas grand-chose à voir avec l'équilibre. 

On peut aussi ressentir un certain calme en marchant. De même, nous avons réussi à faire quelque chose de semblable en étant assis ou allongé. Même faire du vélo sera agréable de cette manière. Il faut s'occuper tranquillement de l'environnement ou faire une introspection. On doit ainsi acquérir quelque chose qui détermine la manière dont on sera disposé à vivre. 



Idée

Obstacles au quotidien

Pour acquérir une bonne posture de manière sereine, il convient de reconnaître la posture déjà existante et de s'y stabiliser. On apprend ainsi durablement à préparer un bien propre. De cette manière, nous réussirons probablement bientôt quelque chose. Nous voulons nous débrouiller avec ce qui nous est donné. 

Une maîtrise du donné a été nécessaire. L'homme devrait faire l'expérience de quelque chose qui l'a confirmé.

Pour s'assurer une certaine satisfaction dans la vie, il faut reconnaître ses propres biens tels qu'ils sont. Il faut aborder les choses qui y sont liées et les accomplir de bon gré. Ensuite, nous souhaitons passer par des phases de repos.

Globalement, nous devrions suivre un chemin où quelque chose que nous avons trouvé bon se réalise.



Pensée

S'affirmer dans les événements quotidiens doit être une condition nécessaire à une vie pleine de sens. C'est cette existence que nous voulons atteindre. Le bonheur de vivre doit nous être possible. Pour cela, il a fallu trouver un bon chemin. J'ai trouvé ce chemin en préservant mes biens et en faisant quelque chose avec eux. Plusieurs moments d'introspection ont eu lieu par la suite. J'ai alors pris conscience de ce dont j'étais responsable. Je me suis attribué ces choses et je les ai intégrées.

Ce qui, dans la vie, provient de la vie, a aussi été quelque chose qui existe à juste titre. La pensée de l'homme se manifeste naturellement chez nous, elle est le résultat de notre activité. En même temps, elle est devenue pour nous une conviction et une motivation.     



Impulsion

Le bien

L'homme a quelque chose à se reprocher. Certaines particularités de nos biens doivent simplement être mises en évidence et nommées par nous. Cela permet de dire quelque chose à leur sujet, mais aussi d'en clarifier certains aspects.

Celui qui a revendiqué une telle chose a tout simplement raison de le faire. Qu'il se débrouille avec ses pensées et ses idées. 

Les biens de base sont nombreux. On a déjà fait quelque chose de bien en établissant une simple liste de ces choses. Après coup, nous pouvons nous rendre compte de ce à quoi nous avons accordé de l'importance. 

Dotés d'une telle clé pour quelque chose d'une immense importance pour notre vie, nous sommes dès lors. Il ne nous reste plus qu'à suivre notre chemin. C'est ce que nous voulons réaliser.

Dans un premier temps, nous avons laissé les choses telles qu'elles étaient déjà. Cela ne s'est accompagné d'aucune modification. Au lieu de déplacer ou de déformer quelque chose, nous avons fait précéder toute action d'une collecte et nous l'avons conservée. Ce qui nous est apparu clairement, nous l'avons nettoyé en permettant à tout d'être comme il a été. Quelque chose s'est détaché. Il nous en est resté la partie stable. Nous n'avons pas soulevé ce qui se trouvait devant nous dans la poussière.

Il y a deux hauteurs chez nous. D'une part, il y a une raison à tout, d'autre part, nous avons un centre de gravité qui s'en distingue. Si l'un est fondamentalement fixe, l'autre a oscillé. 

Tout ce que nous sommes dépend de ce moteur principal de notre mouvement. Ce que nous sommes et ce que nous réussissons dépendent donc aussi de ce moteur.     


Impression

L'homme comme conteur d'histoires

Chaque personne a son histoire, celle qu'elle connaît le mieux. Elle porte certainement en elle quelque chose qui sera unique et digne d'être raconté. Pour s'imposer au sein de son propre cercle, il a été important de restituer son histoire. Pour cela, il faut s'éprouver au quotidien. 

Ce que l'on y apprend doit être plus qu'une simple réflexion sur nous-mêmes. Les gens écoutent et se consacrent à nous. Cela fait bouger les choses chez nous. 



Documentation

Pour information

On attend de l'homme qu'il sache dire quelque chose d'approprié. Celui qui a manqué d'exemples manquera probablement aussi de mots appropriés. Il ne peut ni comprendre ni voir ce qui l'a conditionné et pourquoi il en sera ainsi. 

Une fois que l'on a cessé de donner la parole à quelqu'un pendant un certain temps, sa situation ne s'est guère améliorée. Il ne peut que rester sur la touche, car il n'a pas participé. 

Évaluons donc notre situation de vie. Quelles sont les questions qui se sont posées à nous ? - Nous y réfléchissons en silence. 

Une fois que nous avons trouvé quelque chose qui vaut la peine d'être abordé avec notre entourage, il faut le faire.

Alors, les choses s'arrangent. Nous souhaitons partager ce qui nous a déprimé et nous parlons de ce qui nous a réjoui. Les deux doivent pouvoir être abordés. 



Idée

L'histoire d'un homme

Chaque être humain a vécu un jour quelque chose d'important, qui l'a peut-être aussi marqué. C'est ce qui fait l'existence d'une personne. L'histoire d'une personne se compose d'une somme de choses qu'elle connaît. Ce qui lui est arrivé une fois, il peut bien en parler, car cela a une valeur intrinsèque. Il doit pouvoir se référer au fait qu'une telle valeur existe en réalité. Cela doit faire partie de la dignité d'un être humain que d'apprendre qu'il a le droit de se donner suffisamment d'importance. C'est ainsi qu'il peut enfin s'en sortir et faire quelque chose pour lui-même.

L'homme percevra en outre avec une certaine certitude qu'il est de son bon droit de parler de son existence. Les biens d'une personne doivent perdurer.



Documentation

Une restriction voulue

L'homme ne pourra garder son bien en ordre que s'il est suffisamment limité dans son étendue. L'ensemble de ce qui dépend de lui doit être maîtrisé par lui. Ce n'est que de cette manière qu'il pourra exister suffisamment avec ses choses. Il s'efforcera ensuite d'atteindre une unité de ce qui lui est donné, de sorte que cela lui soit compréhensible.

Cela conduira à de nombreuses connaissances chez l'homme. Il suffit d'appliquer cette connaissance à ce qui est donné pour pouvoir l'utiliser. C'est pour cette raison que Schneider a parfois bien réfléchi à ce qui lui convenait jusqu'à présent et qu'il pouvait donc continuer à accepter. Il croit si fort à la finitude des choses de son existence qu'il essaie de les préserver. C'est pourquoi il a commencé à faire de son propre bien une affaire classée. Ainsi, il en tirera un jour quelque chose. C'est du moins ce qu'il espère.



Documentation

Responsabilité personnelle

Pour moi, le bien que je veux accomplir dans l'existence est en rapport avec la question de savoir ce que ce bien provoque ou signifie pour d'autres personnes. J'ai longtemps été ignorant à ce sujet, mais j'ai cherché une solution. Je n'ai rien appris sur le véritable besoin des gens, à l'exception de l'existence de la chose en tant qu'idée de moi. Le besoin de telles choses, que j'ai déjà créées, n'a pas encore été ressenti par les autres personnes. Cela m'a parfois ébranlé.

Avec le temps, j'ai essayé de mieux cerner ce que j'avais à faire et donc de savoir ce qui me convenait. Mais mon ignorance des besoins d'autrui m'a mis de plus en plus dans un état qui a fait de moi un activiste 'art trash'. L'art-trouble doit être pour moi un moteur, car je le trouve toujours nouveau comme voie pour moi. 

C'est alors que je me suis peu à peu démarqué plus nettement des aléas du destin, tels qu'ils me sont personnellement arrivés, et que j'ai réinstallé quelque chose de précieux chez moi. J'ai appelé ce résultat, alors qu'il n'était encore que partiellement réalisé, ma station de base ou tout simplement mon fonds. Au fur et à mesure de son existence, j'ai découvert de quelle manière je pouvais me renforcer, me stabiliser et me promouvoir. Même si je ne reconnais pas de véritable système d'ordre dans la société qui m'entoure, j'accomplis néanmoins bien des choses dans mon activité d'homme de lettres, ce qui sera bon pour moi. Cette raison, comme la mienne, j'aimerais pouvoir la montrer un jour à un autre homme avec des mots et des images, c'est-à-dire des œuvres. Mais il faudra d'abord voir si cela est réalisable. Je n'ai pas encore dit mon dernier mot à ce sujet. Au fond, mes œuvres, peut-être en raison d'une certaine exclusivité de celles-ci, ont besoin d'une explication en bonne et due forme. Cela a été pour moi une épreuve, surtout lorsque je n'ai pas été écouté correctement. J'essaie de mettre le doigt sur ce qui me conditionne. J'y mettrai fin un jour, mais bientôt. 

Ces réflexions m'ont parfois amené à examiner mes œuvres pour voir si elles étaient contaminées, comme c'est le cas dans la vie d'une personne. Je regarde toujours de près ce qui se passe et j'examine en détail comment cela se passe et ce que cela représente. Je veux reconnaître la valeur de mes propres choses et exister avec elles. Pour cela, j'ai besoin de me concentrer sur l'ensemble. C'est elle qui permettra de distinguer ce qui est donné, mais aussi de l'attribuer. Ce qui m'est venu à l'esprit, je n'ai pas seulement à le supporter, ce sera aussi toute ma part du monde qui aspire à la réalisation. J'ai le droit de le faire, tout comme j'ai le droit de trier mes parts de ce qui m'est donné. Il y a des choses que je mets de côté et que je laisse tomber parce qu'elles ne me convenaient pas. 

J'effectue une pondération de mes pensées et idées réelles pendant les événements de la vie quotidienne. Ce qui n'a pas été justifié par moi ne me correspondait pas non plus et n'était donc pas une part de moi. J'y ai renoncé. Je ne voudrais pas entretenir une telle situation. Je ne pourrais pas utiliser durablement la domination temporaire de certaines personnes dans mon existence. J'ai parfois identifié une telle domination comme étant la cause de certains maux. 

J'essaie de me limiter à une succession de pensées et d'idées qui me correspondent. Je n'épargne aucun argument s'il me semble cohérent. Je considère chacune d'entre elles comme une entité à part entière, c'est pourquoi elles devraient pouvoir être considérées comme telles. Je considère les pensées et les idées comme les phénomènes d'une activité humaine. Elles se complètent si bien, à juste titre, parce que ce sera quelque chose de possible. Cela doit correspondre aux lois d'un ordre.

Je veux que l'argument devienne un outil qui me permette de travailler la substance de ma pensée. C'est pour cette raison que mes œuvres doivent s'épanouir. Des éléments étrangers et des éléments propres grandissent de la même manière dans mon environnement. Le monde n'appartient à personne en particulier. Personne ne peut tout s'approprier ou même se considérer comme le seul centre de celui-ci. Personne ne sera assez autosuffisant pour ne pas vouloir participer à quelque chose que d'autres possèdent ou incarnent pour eux. Ce sera tout de même une bonne chose, comme cela nous arrive. Nous ferions donc mieux d'entrer rapidement en contact avec nos semblables.



Idée

Sur la question de la vérité

Aime rentrer chez toi. Va chez toi, sois chez toi. Être chez soi, cela ne signifie pas toujours être livré à soi-même. Tu dois gagner certains amis à ta cause et à toi. Invite donc tes amis chez toi et montre ta simple maison. Renvoie une fois tes amis, afin qu'ils réalisent ce que tu as si bien réussi. Le changement de choses est le but du changement. Que cela se produise. La richesse se trouve probablement en abondance chez ceux qui ont parfois déjà été considérés par d'autres comme soi-disant pauvres. L'honnêteté ne rend personne riche, mais elle apporte néanmoins un peu de bonheur à certains. C'est une valeur réelle de l'existence humaine.



Impulsion

Le renoncement comme voie

Le renoncement serait un chemin qui ne mènerait pas n'importe où, mais qui initierait une transformation du propre habitus d'une personne, parce qu'elle en ferait l'expérience de manière intense. Le renoncement ne consisterait pas seulement à renoncer temporairement à quelque chose de précis dont on a un besoin urgent. Il s'agirait même d'un renoncement durable à quelque chose. Le renoncement en soi serait le bonheur du renonçant, s'il y parvient. C'est ce qui fait sa force, car il prouvera ainsi de quoi il dépend et comment il surmonte sa dépendance. Il y aura un changement dans les conditions de sa vie. Grâce à une telle transformation, l'homme reconnaît sa capacité de manière urgente. Oui, elle se révèle à lui comme une clarté, car la liberté par rapport aux liens et aux conditions a toujours été ainsi.

Si l'on atteint ses objectifs par toutes sortes de mortifications, on ne connaîtra pas encore le bonheur. La répression des besoins humains chez soi et chez les autres est une véritable particularité de l'homme, mais sa vie reste ainsi inachevée. Il en est ainsi parce qu'il a nié son moi, qui existe à travers les besoins, qui est attaché à la matière et qui, en dépit de toute liberté, s'est attaché par amour à un seul lien.

Tous les moments d'ascèse conduisent à une telle réalisation, à moins que l'homme ne soit pas conséquent dans sa mise en œuvre. Ce que le Bouddha Gautama a montré précédemment doit être esquissé et brièvement montré dans ce court paragraphe.

La méditation oppressive de la mortification tourmente et pénètre le moi d'une personne à tel point que l'on s'y sent sans tête. Or, un homme sans moi, sans tête, sans besoins, doit être un homme qui ne peut guère se tenir auprès des autres hommes, parce que son absence de tête serait alors évidente. Comment peut-il se tenir devant eux ? - Nier la cohérence mentale de l'existence d'un être humain le poussera plus profondément dans la forêt. Il se retirera jusqu'à ce que sa lumière intérieure soit si brillante et qu'il soit même aveugle en lui-même. Il est inutile de se laisser envahir par une telle terreur.

C'est pourquoi il vaut mieux ne pas se détourner des gens, s'attacher à leurs besoins, avoir une tête et bien préserver son moi. Le moi nous sera reconnaissant de le faire correctement.



Idée

Avoir la vie dure

On ne peut trouver la bonne voie pour un être humain qu'en soi-même. C'est à chacun de choisir sa voie, en fonction de ce qu'il est.

Le droit de souveraineté d'un individu part de sa personne. Cela le conditionne, car ce qui le définit, c'est d'avoir existé et de s'être produit.



Idée

Héroïsme et yoga

Avez-vous déjà rencontré un Superman dans votre vie ? Aimeriez-vous le rencontrer un jour ? Seriez-vous heureux qu'il vous dise comment obtenir un super souffle ou comment se déplacer plus vite que l'éclair ? - Si c'est votre cas, vous avez probablement des attentes similaires à votre égard. Mais je ne sais pas si le yoga est une discipline qui vous convient. Mais je vous prie de garder à l'esprit une remise en question de celui-ci, car ses disciplines sont parfois difficiles à atteindre.

Maintenant, qu'est-ce qu'il y aura de mystérieux à apprendre dans le yoga ? Des dons tels que la lecture de pensées, la lévitation ou la télékinésie sont-ils vraiment pertinents pour l'existence humaine ? Quels types de sorcellerie auront des effets enchanteurs une fois qu'on les aura utilisés ? - On peut bien le dire de manière mystérieuse, cela ne changera rien à ce qui nous est donné. Certaines choses sont dues à la liberté de mouvement de l'imagination humaine. On peut donc se tromper avec de tels faits, ce qui sera très mal vu. 

Je suis désolé de vous dire que je pense qu'il est juste d'exclure ce genre de choses chez soi. Si de telles fanfaronnades nous paraissent utiles, nous risquons de ne plus pouvoir nous contrôler. Le sens de la vie nous échappe probablement aussi. À quoi peut bien servir un poumon trop gonflé ? - Alors, ne nous fatiguons pas. 



Documentation

Respecter des principes supérieurs

Dans le yoga, il est si bon de reconnaître une partie de ses propres structures de pensée sublimes. Je recommande à ceux à qui cela arrive de ne pas se laisser perturber par cela. Nos activités ô combien ordonnées du moment nous révèlent souvent une plus grande vérité sur nous-mêmes lors d'une telle vision intérieure. Il ne serait pas toujours facile pour nous d'accepter cela. Mais nous ne devrions pas non plus avoir peur, sans raison, d'accepter la vie telle qu'elle sera réellement.

Au sein d'un ordre des parties structurelles de notre véritable réflexion sur le donné, nous nous débrouillons probablement bien par moments. Chez nous, certaines choses sont en ordre, nous essayons d'en assurer la pérennité. C'est là que nous sommes chez nous, là où nous faisons quelque chose. Mais cela ne serait pas toujours agréable. Cette existence comporte aussi des égarements. 

On doit utiliser le yoga pour soi de manière à continuer à exister. On ne devrait pas l'utiliser pour se mettre dans des états qu'on ne maîtriserait pas. Il doit être là pour ce qui se passe à juste titre, mais on n'en aurait pas besoin pour autre chose. 

Prendre un peu de recul au quotidien peut nous permettre de nous renforcer. Cela doit conditionner certaines choses qui nous semblent profitables pour une bonne santé. Celui qui se modère un peu à long terme mérite un tel éloge naturel de l'homme. La santé, comprise comme une force qui se manifeste spontanément, doit être la bienvenue chez nous. Il ne serait toutefois pas possible de l'imposer volontairement. Tant de certitudes peuvent être mises en danger si nous le faisons quand même. N'oublions pas que la volonté d'une personne peut aussi être utilisée de manière abusive.

Souvenons-nous de ce qui nous définit. Mettons le moment présent en relation avec les conditions d'existence et comparons les pensées qui nous viennent et nous apparaissent à ce sujet. Une image intérieure apparaîtra peut-être pour la première fois. Supposons simplement qu'une telle image soit également possible pour nous. Les pensées et les idées qui nous viennent à l'esprit sont nées d'elles-mêmes. Il sera donc vrai que cela a été donné.



Documentation

Vertu

Si la qualité d'une personne est abordée en notre présence, il faut parler de ce qui est juste. Il doit y avoir quelque chose de vrai dans ce que nous avons vu. 

C'est donc là que nous parlons de cette existence. Cela peut signifier beaucoup de choses. Mettons-nous en lumière, s'il vous plaît. Reconnaissons à nos semblables qu'ils ont quelque chose d'important à dire. Mais laissons aussi notre voix s'exprimer.



Impulsion

Dépendance, liberté et détachement

Le créateur doit créer quelque chose d'édifiant pour que ses créations soient bien utilisées. C'est là qu'il commence à réaliser ses objets. Il commence par en définir le cadre, que l'on reconnaîtra comme étant la 'construction'. Tout doit être fixé et relié entre eux. Pour cela, il n'a à sa disposition que des moyens connus. Il peut les utiliser. Quelque chose naît grâce à la construction de ces choses. Le résultat de cela doit être le véritable point de départ de son œuvre actuelle. C'est à partir d'un tel cadre que l'ouvrier fera ses essais pour créer une œuvre basée sur ce cadre. Ce qui peut être créé, il l'a fait.

Un tel cadre sera désormais donné à l'affaire de Schneider. Avec l'aide du 'kit de construction', quelque chose peut être aménagé par lui. Il sera certainement possible de créer un bien propre.



Idée

S'en tenir à quelque chose

Je ne saurais pas dire ce que représente la pensée chez une autre personne. Pour moi, en tout cas, c'est un fait ordinaire que de me souvenir de mes pensées et d'en reconnaître l'existence pour moi. C'est ainsi que je les accepte. Je peux les reconnaître par moments. J'ai évalué la pensée ordinaire, telle qu'elle est apparue en moi, comme quelque chose qui m'a été inspiré. Un tel état de fait me rend justice. Les pensées semblent appartenir, du moins en partie, à mon propre ressenti.



Pensée

Illumination

Peut-on, sans posséder une certaine forme d'illustration intérieure, faire comprendre à un autre comment il doit comprendre quelque chose comme une illumination ? Ne devrions-nous pas nous simplifier la tâche et montrer ce qui doit être mis en place, afin que cela soit suffisamment clair ? - Les mots et les images, les sons et les écrits sont mémorables lorsqu'ils sont apparus. On peut alors s'y référer. Pour cela, nous devrions écrire ou enregistrer quelque chose afin que l'on puisse enfin le percevoir. 

En tant qu'homme cultivé, j'ai déjà entendu quelques réflexions et idées d'autres personnes sur ce qu'est l'illumination. J'aimerais citer ici, de manière approximative, un mot particulièrement beau dont je me souviens. C'est la femme d'un très bon ami qui me l'a donnée.

L'illumination serait une expérience subtile de son propre ressenti, que l'on a si l'on a accompli quelque chose au service d'une autre personne avec un certain succès.



Mise en forme de la langue

Catastrophes et mascarades

Plouf, plouf, l'eau est mouillée. Oui, il pleut. Houlà, houlà, le vent rafraîchit ce qui était mouillé auparavant. Il fait disparaître l'eau qui nous donne froid parce qu'elle nous a rafraîchis. Si le soleil brille, nous avons enfin à nouveau chaud. Si c'est trop pour nous, nous cherchons un endroit à l'ombre. Là, nous nous sentons en sécurité et à l'abri de l'influence du climat sur nous. Mais si nous sommes privés trop longtemps du climat, nous devenons paresseux. Ce que personne ne veut voir apparaît alors au grand jour. Notre visage deviendra alors blafard. Se ménager n'apporterait rien de bon à long terme. Nous devons enfin sortir et vivre quelque chose. C'est tellement génial là-bas. Que n'a-t-on pas déjà vécu ? Il y a même eu des averses de temps en temps. Plouf, plouf, l'eau est mouillée...



Pensée

Des événements changeants

Si vous vous êtes efforcé pendant longtemps d'atteindre votre objectif, il se peut qu'à un moment ou à un autre, vous vous épuisiez et que vous ne puissiez pas faire plus pour cette cause que ce que vous avez déjà fait. Il jettera alors probablement l'éponge et préférera échouer plutôt que de s'efforcer encore plus longtemps en vain pour quelque chose d'aussi futile. Que peut-il gagner à cette cause, puisqu'elle n'a pas abouti à quelque chose de valable pour lui ? 

Le mal agit alors sur nous comme une attraction. Cela nous affaiblit. Toute passion nous quitte et nous nous enfonçons dans l'obscurité. Nous nous attaquons sans cesse à notre propre déclin et essayons de nous en libérer, car sinon nous ne pouvons qu'échouer. 

Nous souhaitons améliorer notre existence. Parfois, nous avons même acquis certains biens à cet effet. Il y a une chose que nous savons bien. Seul celui qui s'est levé une deuxième fois pour atteindre son but pourra en affirmer le sens afin qu'il se réalise.



Idée

Dehors, le vent souffle autour de la maison. Tu ne devrais pas être stupide. Maintiens l'élan de ce qui a été jeune et fort. Même si les volets claquent, c'est ta maison. Elle est solide et défie l'environnement. Elle doit continuer à t'offrir sa protection. Préserve-la. 



Pensée

Parler à des amis

Il n'y a pas de sujet plus important que la vie. Celui qui en a parlé avec des amis les fait participer. Ensuite, ils devront prendre une décision. Ceux qui veulent en finir peuvent partir. Ceux qui veulent rester doivent participer.