Hatha
...ou une cosmologie de l'horreur 

Pensée

L'histoire de la création

L'esprit et l'espace trouvent leur lien à travers la substance. 

Ce qui est donné à l'homme pour un don doit aussi avoir une origine dont il est issu. L'essence des choses est discrète. Tout y est déjà accompli. Que faut-il alors considérer, sinon sa propre gratitude pour le bien qui en résulte ?

La vie est vécue en avant. On la comprend déjà à temps. On ne peut adopter qu'un seul point de vue. Personne n'a jamais pu faire plus que de se fixer. Quelque chose sera vrai, comme cela s'est produit. C'est ce qui s'est passé pour nous. 

Nous voulons être des gens honnêtes. Nous n'avons pas tout vu. Nous n'avons pas tout clarifié, ce qui a été. C'est ainsi que nos choses sont devenues ce qu'elles sont aujourd'hui. Mais elles ont aussi bien tourné. Il y a quelque chose de suffisamment solide chez nous.   



Intro

Discours

La réalité, c'est la création. Il y a une réalité dont on ne pourrait faire abstraction.

L'auteur et artiste Mathias Schneider souhaite vous accueillir chaleureusement sur le site Internet avec son propre recueil de textes sur le domaine du yoga. Cet ouvrage a été rédigé au cours de nombreuses années. Il l'a rédigé pour évaluer ses propres expériences dans le cadre de sa passion pour le yoga et les disciplines qui s'y rapportent. En plus des textes, vous y trouverez quelques images réalisées par ses soins dans l'atelier de Schneider. Il vous souhaite beaucoup de plaisir à vous attarder ici et à déguster ces choses telles qu'elles sont.



Affirmation

Respecter un ordre

Les voies spéciales ont souvent été des voies erronées.

Suis ton propre esprit avec ton être. Que ta pensée soit avec lui. Ce que tu as pensé te met en contact avec lui. Cela représente l'essence de ta vie, qui tu es et ce que tu veux être. Reste donc qui tu es. Sois ce que tu as été. Cela a déjà été suffisant pour que tu fasses quelque chose de bien. Maintiens ce lien ou rétablis-le, comme il se doit. 

Nous avons alors créé une introspection qui a eu un sens pour nous. Nous l'avons utilisée pour faire en sorte que nous sachions mettre en œuvre ce que nous avons réalisé de notre vie dans cette existence.

Les exemples de ce recueil de fontes ont quelque chose en commun qui nous a plu. Nous aimerions nous souvenir de ce que nous avons fait parce que cette œuvre était suffisante pour quelque chose de juste. Le respect d'un ordre nous a amenés à utiliser nos propres arguments là où ils convenaient. 

Tout a un impact sur notre être en raison de son appartenance à notre personne. C'est pourquoi nous avons supposé une imbrication de ce qui nous sera propre. Nous avons cherché un centre en nous et avons supposé qu'il avait raison d'exister à chaque phase de son apparition. 



Documentation

Un vide non chargé

Nous avons conservé en grande partie ce qui nous a permis de faire avancer les choses. Quelque chose de substantiel s'est produit pour nous, et nous savons en tenir compte. Nous les considérons comme bénins dans leur essence. 

Nous avons volontiers mis en place une rigueur de nos pensées, là où nous avons bien su le faire. Quelque chose nous est apparu clairement. Nous avons remarqué certaines congruences entre notre être et d'autres réalités de notre existence. Nous nous sommes alors arrêtés pour voir ce que nous avions déjà compris. Nous avons veillé à ce que les choses ne nous échappent pas.

Notre comportement doit conduire à un équilibre de nous-mêmes. Avec leur aide, nous obtenons ce que nous voulons. Nous maintenons une position correspondante, comme elle s'y est adaptée. Cela devrait nous faciliter la tâche. 



Pensée

Unité

Personne n'a jamais transformé quelque chose d'impossible de manière à ce qu'il se maintienne à long terme.

Une forme d'art qui a trouvé son noyau dans le particulier et l'unique peut être négligée en toute confiance. Elle n'a pas de sujet trivial en soi. Une culture qui s'est révoltée s'est perdue dans des futilités. Les ordres s'imposent tôt ou tard et déterminent ce qui se passe chez nous. C'est ce que l'on peut constater, mais on a aussi pu le prouver historiquement. 

C'est là que nous avons reconnu les événements. Les choses que nous connaissons s'opposent les unes aux autres et devraient pourtant pouvoir s'unir. Pour cela, il faut les mettre en équilibre. Nous avons fait ce que nous pouvions pour obtenir les valeurs nécessaires. Nous les avons proportionnées. 

Nous avons immédiatement pris conscience de quelque chose qui signifiait tout pour nous. Les choses ont toujours été en relation avec l'absolu et ont été vraies. Elles doivent donc être bonnes. Nous l'avons compris. Cela nous a permis de comprendre ce que nous avons vu et évalué. 



Mise en forme de la langue

Freilassing

Les gens se transmettent leurs habitudes. 

Tout d'abord, nous adoptons la posture en reconnaissant son idéal. Pour cela, nous la maintenons telle qu'elle est pour nous. Ensuite, nous nous détachons de cette forme et sommes tels que nous nous connaissions déjà. Dans la foulée, nous avons appris à connaître quelque chose. Cela s'est ajouté à nos habitudes.  

Même si cette chose nous a confrontés à notre état en nous le montrant, nous n'avons fait que prendre conscience de quelque chose de nous qui s'est produit. Notre perception a donc suffi à comprendre cette affirmation. 

Nous l'avons acceptée et reconnue. En conséquence, quelque chose est devenu vrai pour nous. Ce qui nous appartient, nous le gérons. Avec ce qui nous est propre, nous nous reconstruisons et essayons ainsi de bien réussir dans cette vie. 

Peu importe les grosses pierres qui se trouvent sur notre chemin et qui le bloquent. Celui qui est arrivé sur le chemin intérieur connaît aussi les obstacles intérieurs. 

C'est là qu'il doit s'équiper pour bien gérer ces choses et s'engager d'une manière judicieuse pour son bonheur. Les inhibitions sont apparues à de nombreuses reprises chez nous. Parfois, elles ont prévenu d'un danger. Les peurs sont infiniment nombreuses parmi les êtres humains. Une fois que nous reconnaissons les nôtres, nous pouvons enfin les distinguer des peurs des autres et trouver ainsi une limite à ce qui nous définit.

Tout le monde a quelque chose en soi. Dans le meilleur des cas, cela doit faire de nous un être humain. Ce dont personne n'a eu besoin nous a parfois déjà montré en quoi consistait notre contribution à l'ensemble. C'est parce que chacun s'est concentré sur lui-même et que chacun a cherché à s'affirmer, que tout se passe ainsi chez nous. Nous avons de bonnes raisons de laisser les choses telles qu'elles sont et de nous en sortir. 

Pour l'instant, nous ne devrions plus douter. L'essence du monde et la nature humaine vont de pair. Connectons donc notre force à la nôtre. Réfléchissons à ses opposants. Chaque être humain est suffisamment précieux pour pouvoir faire ce genre de choses. 


Herzlich Willkommen, Welcome, Bienvenue

Lettre

Mesdames et Messieurs 

Dans ce livre, qui se présente désormais sous la forme d'un wiki librement conçu, Mathias Schneider, né en 1975, originaire d'Offenburg dans l'Ortenau, un district du sud-ouest de l'Allemagne situé à proximité de la grande ville française de Strasbourg, souhaite vous faire part de la manière dont il a abordé jusqu'à présent le vaste domaine de connaissances du yoga. Il souhaite documenter à leur lecture les approches qu'il utilise habituellement et vous montrer ainsi comment il a perçu ces choses. Il a en partie reconnu les idées qui étaient déterminantes pour lui dans sa jeunesse, lorsqu'il était à ses débuts dans ce domaine, et qui le sont encore aujourd'hui. Une partie de ces idées est encore utilisable aujourd'hui. 

Malheureusement, Schneider ne va pas vous montrer ou vous expliquer des exercices physiques. Cela ne devrait d'ailleurs pas être sa tâche lors de la rédaction de ce rapport de travail. Il n'a pas été formé par quelqu'un de compétent qui aurait transmis quelque chose de particulier, qui mériterait déjà qu'on en parle plus qu'il n'a été nécessaire. D'autres l'ont déjà fait à suffisance. L'auteur n'a certainement pas fait mieux qu'eux. 

Le petit wiki ici est devenu très personnel par moments. C'est pourquoi il n'aura pas la même utilité pour tous les lecteurs. Toutefois, ceux qui se sont sentis à l'aise en lisant et en restant sur le site avec le wiki devraient s'intéresser un peu à son contenu. Celui qui souhaite s'intéresser à la manière dont l'auteur exprime sa pensée peut le faire. Peut-être saura-t-il confronter ses propres pensées à ce qui a été écrit ici. Une telle comparaison doit permettre d'évaluer en profondeur ce qui a été exprimé par des mots. Une certaine confrontation avec l'œuvre et la parole d'un autre homme libérera probablement quelque chose de très utile et de fructueux pour sa propre compréhension de choses telles qu'elles sont déjà apparues et ont été évoquées sur ce site pour le yoga. 

Mathias Schneider a élaboré ces choses et les a ensuite traitées linguistiquement de manière approfondie afin de clarifier chez lui cette représentation intérieure du monde imaginaire. Le courage de faire cela, il l'a simplement acquis au fil du temps. Il a cru en la légitimité de l'homme, qui lui permet d'obtenir une participation de sa part avec ses propres biens. Les façonner et se rendre ainsi possible quelque chose doit résulter d'une impulsion de l'homme, qui lui a donné maintes occasions de reconnaître le vrai et le juste, tels qu'ils doivent être valables devant nous. Il s'est mis à l'œuvre avec imagination et a obtenu les résultats de sa création linguistique. C'est ainsi qu'est né chez lui un matériau presque autonome. Sa cause a gagné en importance parce qu'il l'a rendue vraie.

Le wiki 'Hatha' est toujours en cours de rédaction par son auteur. Qu'est-ce qui a motivé l'auteur à le rédiger ? - Il a pensé que chaque personne devait trouver et donner elle-même les réponses aux questions de sa vie. Nous ne pourrons guère influencer ces questions. Mais le fait de se pencher sur les questions valables du présent et d'avoir tiré des leçons pour notre vie devrait bientôt nous ramener sur le bon chemin. Notre propre sort devrait un jour être suffisamment compréhensible pour que nous puissions prendre les décisions qui s'imposent. 

Si ces questions proviennent de nous et que les réponses n'ont pas été scientifiquement fondées, n'ont pas été validées par la religion et ne correspondent en aucun cas à la coutume locale, on peut parler sans crainte d'une prise de position du domaine de l'ésotérisme. Schneider considère sa réflexion écrite sur le yoga comme un tel texte ésotérique. 

C'est justement pour quelque chose qui n'est pas encore bien compris que l'on a eu besoin d'urgence d'approches propres, qui rendent justice à l'être humain avec ses talents habituels et son simple équipement mental. De telles approches doivent être pertinentes pour la progression d'une personne dans sa situation de vie réelle. Cela vaut également pour l'auteur. La possibilité d'envisager une amélioration des événements de sa propre existence et de réfléchir à la manière dont on peut trouver et suivre un tel chemin a été l'une des principales raisons de la rédaction de cet ouvrage. D'emblée, il doit être clair pour le lecteur qu'il s'agissait pour Mathias Schneider d'accepter le donné tel qu'il s'est présenté à lui. Un tel comportement a conditionné son existence. Mais cela lui a aussi permis d'accepter ce qui lui est venu à l'esprit. C'est sa propre idée qui lui a permis de comprendre qui il est, ce qu'il a et ce qu'il fait. Il a mis en forme ses pensées à ce sujet et les a conservées, entre autres, dans cet écrit.

L'auteur a ainsi trouvé dans son propre exemple une occasion d'écrire des textes sur le yoga. Ce qu'il a présenté doit être simple, car le lecteur doit pouvoir le recevoir spontanément. Schneider l'a bien compris. De sa propre initiative, il a créé ici des choses qu'il trouve réalisables. A juste titre, certaines d'entre elles vous sembleront inhabituelles. Au premier abord, certaines d'entre elles semblent assez peu conventionnelles. Sa vie et son existence ont constamment conduit à des approches et des manières de voir inhabituelles et particulières. 

Il s'agit en principe de voies praticables pour lui, ce qui résulte de ses efforts. Il a cependant dû les quitter temporairement pour pouvoir à nouveau bien gérer sa vie. Depuis un certain temps, il a essayé de s'en sortir avec ses affaires, comme il l'a brièvement évoqué ici, mais il n'a pas réussi à tout imposer dans la vie quotidienne. Certaines choses sont simplement alternées et ne se renouvellent qu'après un certain temps de repos. 

Ici, sur ce wiki, qu'il a constitué pendant de nombreuses années comme une structure de base de son monde de pensées et d'idées, il s'agit de l'expérience de l'auteur sur lui-même, telle qu'il l'a perçue. La clé de sa création doit en effet être une esthétique propre à ses choses. Il s'oriente pour cela vers les années les plus récentes de sa vie, mais sa jeunesse a également trouvé sa place chez lui. 

Il y a aussi quelques indications sur les choses qui vont de pair avec la méditation et la pratique de la dévotion. Ce qu'il a décrit a déjà exercé une certaine influence sur sa vie et lui a ainsi donné un certain soutien.

C'est surtout cet état de contemplation qui lui a été profitable en tant que chrétien. Schneider compare volontiers ce terme au mot indien samadhi. Dans les deux cas, il s'agit d'une intériorisation de la perception liée à l'expérience d'une paix profonde. Partir de cela et conserver la paix dans la situation réelle de la vie quotidienne doit pouvoir conférer une certaine beauté à notre existence. 

Il conclut ainsi cette lettre d'introduction et vous souhaite beaucoup de plaisir à la lecture de ce recueil de textes sur le yoga et autres. Nous vous souhaitons une bonne lecture. 

avec mes salutations amicales 

l'auteur Mathias Schneider



Documentation

Le facteur d'instruments

D'un point de vue formel, c'est notre opinion que nous avons exprimée. Ensuite, nous avons trouvé quelque chose qui y correspondait. Nous l'avons mis en pratique. C'est ainsi que sont nés les exemples qui nous ont représentés.  

Les œuvres que j'ai créées ont quelques défauts. Ces ajouts involontaires marquent la valeur de ce que mes œuvres représentent. Ils n'apportent pas de vie supplémentaire à ce que j'ai créé, mais ils sont importants pour l'ensemble de ce que j'ai libéré.  

En tant qu'artiste, j'ai essayé de me réaliser. Cependant, je suis devenu un fabricant d'instruments. Mes pièces en témoignent. Ce sont toutes des ébauches que j'ai créées. Il me manque encore les connaissances nécessaires pour créer une peinture digne de ce nom. 

Ces installations et ces machines, auxquelles j'ai consacré toute ma vie, ont nécessité que je m'engage à définir la manière de les générer. Je m'y prépare. 

Le fait que la prise de conscience correspondante soit encore jeune pour moi m'a bien plu. Cela fait des années que je m'accroche au présent et que je fais ce qui est à moi. Ce que j'ai ainsi trouvé pour moi, je veux le reconnaître. Ce sont les pensées les plus récentes que j'ai mises en œuvre dans l'œuvre. Cela m'a pacifié, mais cela m'a aussi ramené à mes forces. Elles sont apparues spontanément chez moi et m'ont revitalisé. Je m'en suis félicité. 



Idée

Une conception du temps

C'est dans la gestion du temps, le timing, que l'on reconnaît la qualité d'un joueur. 

En allemand, nous appelons temps tout ce qui a duré quelque chose. Celui-ci a des caractéristiques et des références très différentes. J'ai appris à connaître une relation particulière avec le domaine du temps en jouant aux échecs. On y parle de tempo. 

Chaque coup représente un tel tempo. Avant d'avoir pris ses premières pièces à l'adversaire, on se procure des avantages en gagnant des tempos. Pour cela, on harmonise l'unité de ses pièces de manière à ce qu'elles se soient soutenues mutuellement sur une courte distance. Dans une escarmouche, on obtient des avantages parce qu'on a amélioré sa position. 

Il est important pour un joueur d'échecs d'avoir réfléchi à une position au bon moment. Chaque image de position crée un espace pour une réflexion sur ce qui est actuellement donné. Le joueur d'échecs met de l'ordre dans ses réflexions. Il fait le point sur la situation. Dans le doute, il améliore l'interaction entre ses pièces. Grâce à cette stratégie, le joueur d'échecs a en tête certains coups qu'il favorisera dès que son adversaire aura fait la contre-attaque correspondante. Son jeu semble alors fluide. Les coups qu'il a joués forment un tout. L'idée est claire. 

Il est vrai que le nombre théorique de coups dans une partie est illimité. Les résultats de la nulle et de l'impasse entrent alors en vigueur tôt ou tard et mettent prématurément fin à la partie. 

La recherche permanente d'un avantage suppose d'avoir évalué une situation et de l'améliorer dans les coups suivants. Dans ce contexte, les erreurs tactiques de l'adversaire placent directement le joueur d'échecs dans une meilleure situation. Les erreurs stratégiques de l'adversaire ont également un effet négatif, mais ne sont en général pas immédiatement décisives pour le jeu. Parfois, on accepte un désavantage stratégique pour un avantage tactique. 

On distingue donc dans le jeu d'échecs si un coup a entraîné une amélioration de la situation sur l'échiquier à long terme ou à court terme. Dans ce domaine de réflexion, il faut tenir compte de l'importance qu'aura une friction dans l'évolution du jeu. La prise des pièces démoralise l'adversaire et met en place de nouvelles conditions. Une supériorité n'en est plus une dès lors qu'elle a été affaiblie. Cela peut se produire localement et ne concerne pas forcément l'ensemble des personnages. L'interaction des pièces est déterminante pour l'avantage et le désavantage lors d'un échange et pour la prise des pièces. 

À chaque tour, l'état des deux parties sur le terrain se modifie. Les forces sont brisées, les forces se contractent. 

Le nombre de coups est la mesure de la longueur d'une partie d'échecs. 



Impulsion

Un phénomène et son abstraction

Tout ce qui est déjà apparu dans le monde a une certaine forme qui lui est propre. Elle peut être évaluée. Les choses ont toujours produit partiellement une telle forme. Ce sont des événements qui se sont produits lorsqu'elles ont fait une telle chose. 

Une classification des événements a conduit l'homme à attribuer aux choses certains phénomènes pour lesquels il existe des termes individuels. 

Il convient maintenant d'en nommer quelques-uns.


Le poids en tant que grandeur interne des matériaux

La vitesse comme caractéristique de tous les processus

Le moment comme incarnation de l'énergie

La chaleur comme expression de la proximité entre les substances en mouvement


Il existe désormais des ordres de grandeur dérivés de ces termes. Il convient également de les nommer. 


La pondération - C'est là que se cachent les lois de conservation avec leurs équations.

Le tempo - C'est là que se cachent les fréquences propres avec leurs intervalles.

La force - C'est là que se cachent les transmissions avec leurs déroulements.

La température - Elle est le résultat d'un frottement et de la friction des types d'énergie qui en résulte.



Pensée

Une unité et son équilibre 

La somme du tout est nulle (0). Fidèle à cette pensée, une conservation de ce que nous avons considéré comme le tout s'ensuit d'elle-même. Personne n'a encore introduit dans le monde ce qui y a déjà été prédisposé. 

C'est là que toutes les choses sont apparues. Elles existent pour ce qu'elles sont. 

Certaines choses semblent simples. Pourtant, ce qui est stable en raison de sa spécificité est depuis toujours tel qu'il est. 

Nous observons la nature et tenons compte de son apparence. Nous lui supposons une certaine cohérence. Nous affirmons cette cohérence en la reconnaissant sans réserve. Cela implique que nous la considérions comme un ordre de grandeur continu. 

L'essence d'un monde qui semble cohérent de manière continue repose sur la transcendance de ses caractéristiques principales. Nous présupposons la connaissance de cette particularité de la nature. 

Les caractéristiques principales dans leur mode d'apparition en tant qu'entités de ce monde n'ont pas participé à l'événement, mais ont rendu possible un tel événement par leur apparition. Ce faisant, la nature apparaissante est celle qui s'est imprimée en elle-même. 

Cela devrait signifier que les transcendances des entités sous-jacentes à toutes les particularités données de la nature sont absolues. Cela a été en contradiction avec l'entité elle-même. Seule la transcendance doit être considérée comme absolue. Elle a représenté l'absence de ce qui est supérieur. 

Fidèle à l'aspect naturel d'une matière, une absence dans le cas clair d'un effet de celle-ci signifie un moteur à la manière d'un vide. Nous avons ainsi trouvé un moteur de l'ensemble qui précède tout. 

Nous expliquons ainsi la force de volonté d'un homme comme étant celle par laquelle il s'est soumis à ce qui lui est arrivé. Elle n'est en aucun cas librement déterminable et ne devrait pas non plus être supposée telle, car ce serait insensé. En revanche, ce qui a été librement déterminable, c'est la propre résistance à quelque chose qui s'est émancipé. Nous l'utilisons chez nous comme un frein ou un étranglement. Nous évitons ainsi les déambulations et les dérapages excessifs que notre forme de mouvement implique parfois. 



Documentation

Intégrité

La première chose à faire est d'appréhender l'être humain dans son unité. Ensuite, on se fait une idée de sa personnalité. 

Homme, reconnais ta condition. Imagine ce qui t'est vraiment donné. Ne te trompe pas sur les conditions de ton existence. Reconnais le cadre de ce qui te constitue. 

L'image que nous avons de ce monde est le reflet de nous-mêmes et de nos intérêts. L'image que nous avons de nos semblables exprime ce que nous vivons et ce que nous avons trouvé bon dans notre vie.

Les jugements que nous avons déjà portés résultent de notre manière d'aborder les choses. Ils ont un impact significatif sur notre être et sont donc importants pour notre destin. 

Celui qui a pensé que la condition humaine était une grâce devrait aussi être sévère envers lui-même, car sinon, tout chez nous se détraque et devient mauvais.



Impulsion

Le sens caché

La maîtrise des matériaux est une condition préalable à l'épanouissement de la force créatrice en tant qu'être humain. 

Chaque chose a son apparence. La parole d'une personne s'ajoute au meilleur et le complète. C'est ainsi qu'une personne acquiert son poids auprès des autres. 

Certaines personnes cherchent à obtenir une confirmation. Cela devrait être légitime. Mais ce qui a déjà été fait ne pourrait pas être répété. C'est pourquoi personne n'a besoin de confirmer à un autre ce qu'il savait déjà de lui-même. Il s'agit plutôt d'une confirmation de ce que nous connaissions de lui et de la manière dont nous le représentons dans notre discours auprès d'autres personnes. Cela a un impact. C'est à cela que l'on voit qui, parmi les hommes, a été véridique. 

La véracité a donc été abordée. Elle représente un motif acceptable pour nous. Le sens caché doit être la confiance dans la vie et le monde tels qu'ils sont. Tout cela est donné. Nous nous présentons avec honnêteté et sommes prêts à créer quelque chose. Petit à petit, nos œuvres se complètent les unes les autres et forment déjà un tout pour le présent. Nous nous sommes ainsi recentrés sur notre propre bien. 

Nous avons réussi à rassembler ce qui compte pour nous et avons ainsi appris à nous concentrer sur l'essentiel. Il nous a été donné de faire quelque chose, nous le faisons donc. Nous accomplissons nos tâches avec prudence, calme et patience. Notre rapidité ne se voit pas du tout, car c'est un ordre de grandeur intériorisé chez nous. Peu importe l'effet que nous avons produit sur les autres. Nous sommes neutres à ce sujet et avons pourtant fait quelque chose de vrai. Notre indépendance et la leur ont été, d'une certaine manière, la même chose pour nous.

Quoi que nous ayons fait, nous l'avons assumé et nous en avons retiré quelque chose.



Documentation

Vision du monde et conscience

En tant qu'être humain, nous sommes impliqués dans des processus. État par état, nous travaillons sur quelque chose qui a existé et qui a constitué quelque chose chez nous.

L'ensemble complet représente la base de nos observations sur l'existence d'une personne. Pour cela, il faut que la somme de son contenu soit constante. Ce qui n'a pas été constant n'en a représenté à lui seul qu'une partie. Cela peut être prouvé. Ce qui se trouve en échange avec d'autres données ne les a pas contenues. La diminution ou l'augmentation d'une chose doit donc être un signe que quelque chose n'a pas été complet. Cela implique la présence d'autres domaines. 

Si l'on observe l'existence d'une personne, on remarque la perte de ce qui est bon. C'est pourquoi nous reconnaissons qu'il y a là aussi un échange. Le bien est en train de se dégrader chez nous. Nous l'exploitons littéralement. 

La vérité a toujours été considérée comme impossible à multiplier. On ne peut qu'en consolider la connaissance. Telle doit être la tâche des croyants. Sans un certain cadre, qui dit ce qui est donné, une telle connaissance ne peut être acquise.

  


Pensée

L'affaire des propriétés

Quoi que nous ayons pour nous, nous l'aménageons. Pour cela, nous assemblons les objets et les mettons en place. Mais ce que nous n'avons pas su faire, c'est donner aux objets des propriétés dont nous disposions.

Le déplacement des objets se fait de manière simple. Nous prenons alors conscience de ce qui anime les choses. Mais toute chose possède une certaine impulsion qu'elle réalise d'elle-même.   

Nous pouvons nous en satisfaire. Parfois, cela nous a plu. Mais parfois, les objets sont apparus différemment de ce que nous avions prévu. Nous en avons déjà un aperçu. Elle a eu un effet sur notre action. Mais la vérité repose dans les choses et équilibre tout.  

C'est probablement la raison pour laquelle tout semble si différent de ce que nous avions prévu.  

Nous avons fabriqué et aménagé, planté et étiré, pour constater ensuite que notre pouvoir est unique. Il est toujours limité à l'instant présent et se perd aussitôt après. 

Quoi que nous ayons fait de notre propre initiative, cela s'est consumé immédiatement après. Chaque action de notre part est stabilisée par une réaction. Tout est en équilibre ou son principe intervient dans l'action pour le rétablir.

C'est là que tous les objets acquièrent de telles propriétés, qui résultent des particularités qui les constituent.  

Notre hypothèse selon laquelle les choses vivantes ont quelque chose d'immobile ne doit pas être méconnue. Nous soutenons la stabilisation de l'être humain. Nous reconnaissons dans le retrait de notre activité la raison de l'ordre tel que nous l'avons trouvé. 



Documentation

Un monde sans mesure ni but

Nous vivons dans le monde, nous les hommes, et pourtant nous n'avons pas été de son espèce. Nous nous sommes pliés à ses conditions, mais nous nous sommes élevés au-dessus d'elles dès que possible. C'est précisément la nature de l'homme qui a fait que ce monde existe en tant que tel, dans lequel tout ce qui est créé correspond à une normalisation humaine. En cela, l'homme est resté unique jusqu'à présent. Aucun autre être n'a fait cela d'une manière aussi complète. Nous avons ainsi transformé le paradis en un espace, notre existence en une contrainte de mise en forme. Tout tourne autour de la façon dont nous avons mieux paru aux yeux des autres. On parle de l'éternelle jeunesse et on fait tout pour qu'elle devienne réalité. Pendant ce temps, les bases pour y parvenir sont pourries. L'extinction de l'espèce, la dévalorisation de la flore et de la faune constituent le plus grand obstacle à une existence heureuse en tant qu'être humain. 

L'homme parviendra tôt ou tard à s'emparer de tout ce qui est contenu dans le monde. La question n'était pas de savoir si cela allait se produire, mais plutôt de savoir quand cela allait se produire. Nous jouons avec des appareils intelligents et, comme eux, nous sommes déjà capables de faire des choses inhabituelles. Grâce à une régénération haptique, l'homme s'est ouvert un espace pour faire plus avec ce qu'il a en lui. Il est donc bien avisé de manipuler des matériaux qui lui ont déjà donné accès à la structure. Leur contenu, l'information, est animé par l'esprit et peut être trouvé dans le matériau. Il y a de la vie là-dedans, dirait un comédien. 

Entre-temps, elle a apporté la rouille sur les choses, et avec elle quelque chose de causal. Cette nourriture acide s'est présentée sous toutes les formes. Celui qui s'y est adonné en a reçu toute l'abondance, mais il a aussi vendu et trahi tout ce qui lui appartenait autrefois. 

Les deux puissances se sont ainsi opposées l'une à l'autre. L'une a réalisé ce qui avait été, l'autre a fait bouger les choses et a provoqué son déclin. En revanche, les hommes ont cherché avec mesure et détermination une solution à leur problème, qu'ils appellent la vie. En s'orientant vers le raisonnable, ils ont donné à leur couronne tout son éclat, mais n'ont rien fait pour en préserver une base. Les jardins ont pourri, une bibliothèque s'est effondrée. Quel est l'intérêt de laisser les choses en l'état ? Qu'est-ce qui compte pour nous et pourquoi n'avons-nous pas fait en sorte que quelque chose de semblable se produise ? 



Idée

Une force, quatre brins

Les forces normales, c'est-à-dire les forces de traction, peuvent être focalisées par nous. Elles impliquent une élasticité de notre part en soi, puisqu'elles peuvent rebondir une fois qu'on les a lâchées. 

Fidèle au besoin de calme qui m'habite, j'ai supposé que ma propre force pouvait être divisée en quatre branches. Pour pouvoir représenter ces quatre parties de ma force, je les représente devant moi à l'aide de ficelles ou de cordes. Comme j'ai de toute façon supposé que les forces principales correspondent à une force normale, cela n'a pas été une erreur. Leur particularité, à savoir qu'elles sont apparues en tirant, peut ainsi être représentée.  

En outre, je les relie à l'aide d'un mousqueton. Je peux ainsi me rendre compte, à l'aide d'un exemple plastique, de l'un ou l'autre principe de la transmission des forces. 


Documentation

Une langue et ses idiomes

Tous les êtres humains parlent la même langue. Cela ne nous a pas permis de nous différencier les uns des autres. 

Les coutumes locales ont un impact sur les modèles linguistiques chez nous. Je considère le développement d'une langue comme un processus fractal. Comme elle a servi à la transmission, toutes ses expressions sont conditionnées pour répondre à une transmission. Elles se développent en raison des avantages civilisationnels qu'elles procurent. Parmi ces avantages, il faut également compter une diversité des différentes langues. Une délimitation de certains sous-groupes peut donc se faire sur la base du code utilisé. 

Le langage est caractérisé par des idiomes. Ce sont des images descriptives. Elles peuvent être transportées et évoquer quelque chose dans notre propre monde imaginaire. Trouver des idiomes revient à développer des compétences. Leur nature optionnelle est donnée. Seul celui qui les a acquis les possède. (Capacité intrinsèque d'un être humain) Il doit être vrai qu'ils peuvent continuer à être transmis. Il doit donc être présupposé que les compétences sont en soi transmissibles. 

Peu importe qui a libéré une connaissance. Dans tous les cas, la connaissance a libéré quelque chose en nous qui lui a rendu justice. Le peuple des inventeurs et des découvreurs n'a rien fait d'autre que de diviser et de multiplier le connu afin d'ouvrir de nouvelles voies. Fidèle à un principe analytique, il est possible de placer chaque ordre de grandeur dans un contexte valable pour lui. Les outils pour cela sont connus en physique. Une analyse dimensionnelle permet de vérifier si les hypothèses sont plausibles. 

Des quantités de données sont analysées en les regroupant. Ainsi, les données similaires sont reconnues et peuvent être extraites de l'ensemble en tant que partie de celui-ci. Ce processus fait en sorte qu'une quantité infinie de données devient évaluable chez nous. 

Pour que notre cause soit juste, nous partons en principe du cas le plus défavorable possible. Nous cherchons des approches et des moyens de clarifier ce cas. Ce faisant, nous transformons une substance. Cette substance mentale ne possède qu'un seul état, qui n'a en outre pas été quelconque. Il est donc logique que nous puissions en définir un état. C'est ce que nous avons fait lors de la création de l'œuvre. 

Ce qui est pratiqué, ce qui a été réalisé par les langues de l'humanité, doit être une médiation d'états. Tout a en outre une certaine valeur. Ainsi, quelque chose peut être relativisé. Nous mettons en relation ce qui est donné, selon sa pondération, avec l'ensemble plus grand de son ordre. 

Cluster par cluster, les choses sont contenues les unes dans les autres. Si cette formation de la connaissance est de nature finie, alors elle aura atteint un jour sa forme complète. Ensuite, la vérité des choses données s'impose d'elle-même.